Les astres constituent un repère naturel utilisé depuis l’aube des temps par l’humanité.

Tous les peuples ont utilisé ces éléments naturels lorsqu’il s’agissait de se déplacer sur de longues distances. Les mayas louaient le Soleil après avoir migré d’Asie en Amérique du Sud pendant des milliers années. La Lune était étudiée par tous les peuples préhistoriques : Mayas, Chinois, Egyptiens, Mésopotamiens…

Les peuples navigateurs (sur mer ou dans le désert), ont développé des techniques plus précises basées sur les étoiles. Les outils se sont sophistiqués (astrolabe – Hipparque –  Grèce) et l’astronomie a permis d’améliorer encore la connaissance des Hommes. Aristarque de Samos, au III ième siècle avant JC, propose le premier système héliocentrique… qui sera mis au second plan puis oublié pendant 18 siècles.

Ainsi, à partir de 1473 (Naissance de Copernic), de grands hommes se succèdent sur la planète pour apporter leur pierres à l’édifice :

  • Copernic (mouvement héliocentrique),
  • Galilée (Fondateur de la physique moderne et père de la lunette astronomique),
  • Kepler (Lois de Kepler, mouvements elliptiques..),
  • Newton (gravitation, optique et père du télescope),
  • puis de nombreux physiciens dont Einstein (relativité restreinte et universelle)…

Il est possible de trouver ces informations précises et bien traitées dans le « Que sais-je? » de Paul Couderc  » L’histoire de l’astronomie », à courir auprès des bouquinistes.

Le sextant est décrit vers 1730 et la rupture avec l’astrolabe provient du fait que la hauteur de l’astre visé est obtenue en visant simultanément l’astre et l’horizon grâce à un report d’angle à miroir.

Pendant 2 siècles, le sextant va peu évoluer. L’aéronautique d’après guerre nécessite d’automatiser la navigation et voit apparaître, sur les avions à long moyen d’action, des systèmes de recalage stellaire de navigation par mesure d’écart mono-étoile. Le principe est simple : le système de navigation s’attend à ce qu’une étoile soit détectée à une position donnée, mais l’observation met en évidence un écart qui permet d’identifier l’erreur générée par la boucle de navigation. L’étoile joue le rôle de point d’amer absolu.

Les années 1980 voient la naissance des premiers viseurs stellaires pour le domaine spatial. Ces dispositifs ont pour objectif de recaler les centrales inertielles (on parle de SCAO : système de contrôle d’attitude et l’orbite) des satellites. Cette transition spatiale est d’autant plus marquée qu’émerge dans le même temps  (~1990) la radionavigation qui permet d’abandonner rapidement la navigation par sextant.